NeoGeo X Gold Limited Edition

Le Dernier Combat de la NeoGeo X

 

C’était un matin d’hiver, quelque part en 2025, dans un grenier empli de cartons poussiéreux et de souvenirs oubliés. Léo, trentenaire un peu rêveur, fouillait les vieilles affaires de son père récemment décédé. Parmi les vinyles, les magazines de jeux vidéo des années 90 et les figurines articulées, un objet attira son regard.

Un coffret noir, solide, avec une typographie dorée légèrement usée.
NEOGEO X GOLD – LIMITED EDITION

Léo resta figé un instant.
Il n’avait pas vu cette console depuis ses 12 ans. C’était un cadeau que son père lui avait offert, un Noël où l’argent manquait mais où l’amour avait su combler tous les manques. La NeoGeo X, ce n’était pas juste une console rétro remise au goût du jour — c’était leur machine à remonter le temps.

Il se souvint des heures passées à jouer à Metal Slug, King of Fighters ou Samurai Shodown, le bruit des boutons cliquetant sous leurs doigts, les rires partagés quand ils se battaient jusqu’à la dernière vie. À l’époque, il n’avait pas compris l’effort que son père avait dû faire pour se procurer cette édition limitée, rare et convoitée.

Léo essuya doucement la coque de la console, la sortit de sa boîte, et fut surpris de constater qu’elle était intacte. Il descendit au salon, la connecta au téléviseur, et… elle s’alluma. L’écran afficha le logo SNK avec un petit grésillement rassurant, comme un vieux compagnon qui se réveille après un long sommeil.

Le menu apparut.
Il lança Fatal Fury Special.
Le son résonna dans la pièce vide, mais pas dans le cœur de Léo, qui se sentit soudain moins seul. Il joua toute l’après-midi, chaque pixel lui rappelant une époque où tout semblait plus simple.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Dans les jours qui suivirent, Léo décida de nettoyer la console, de la prendre en photo, et de raconter son histoire sur un forum de retrogaming. À sa grande surprise, des dizaines de personnes réagirent. Certains racontèrent leur propre expérience avec la NeoGeo X, d’autres lui proposèrent des cartouches, des mods, des réparations, ou même des parties en ligne grâce à des adaptateurs USB modernes.

Léo créa alors un petit club local de fans de la NeoGeo. Chaque mois, ils se retrouvaient, partageaient des souvenirs, organisaient des tournois, riaient comme des enfants. Ce qui avait commencé comme un instant de nostalgie était devenu un nouveau lien social, une nouvelle passion.

Et un jour, en rangeant à nouveau le grenier, Léo retrouva une vieille lettre de son père, soigneusement pliée, glissée dans le manuel de la console :

« À mon fils.
Le passé est un trésor, surtout quand on l’a vécu ensemble.
Ne laisse jamais tes souvenirs dormir dans la poussière.
Continue de jouer, continue de rêver.
Papa. »


Épilogue :

Aujourd’hui, la NeoGeo X trône dans une vitrine, entourée de photos, de manettes et de souvenirs. Léo la rallume parfois, seul ou entre amis, mais ce n’est plus seulement pour jouer. C’est pour se rappeler que les plus beaux jeux sont ceux qu’on partage, et que certaines consoles ont un cœur qui bat au rythme de nos souvenirs.